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Test des muqueuses

Il est important pour tous les cavaliers de connaitre ce test simple et rapide qui est un des critères d'évaluation de la santé du cheval.
 

Les musqueuses peuvent être vérifiées au niveau de l'oeil, de la gencive, des naseaux (mais pas très pratique) et également au niveau de la vulve pour les juments.

je conseille de regarder régulierement la teinte des muqueuses de votre cheval, simplement pour habituer votre oeil à la couleur "normale", rosée.
Cet entrainement vous permettra de voir immédiatement une anomalie de couleur.

Sur le schéma,le cheval
situé à droite a des muqueuses des gencives rosées, elles sont donc normales,  le cheval de gauche quant à lui,
à une muqueuse occulaire jaune, signe d'ictère : c'est à dire qu'il à une grande concentration de bilirubine dans le sang, dans la majorité des cas c'est signe d'une affection du foie.
 
Une muqueuse pâle, blanchâtre, peut être signe d'une anémie, celle ci désigne un déficit en globules rouges dans le sang, ce qui ce traduit par une diminution de la concentration en hémoglobine (pigment rouge), de l'hématocrite (mesure de l'épaisseur du sang) et/ou du nombre d'érythrocytes (globules rouge) par rapport aux taux normaux pour un age donné.
 
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Une coloration rouge est généralement signe d'une infection généralisée, d'une septicémie ou alors lorsque l'animal est en état de choc ( coup de chaleur par exemple)

Il existe également une coloration blueté, signe d'hypoxie : lorsque le sang n'est plus suffisament chargé en oxygène et dont les causes peuvent être diverses ( problèmes cardio-vasculaires, hémoragies, ...)
 
Résultat de recherche d'images pour "muqueuse rouge cheval coup de sang"

La lecture de la couleur des muqueuses est à regrouper avec d'autres sugnes cliniques pour établir  si oui ou non une consultation vétérinaire est necessaire, en cas de doute n'hésitez pas a contacter votre vétérinaire.
Une anomalie de couleur doit cependant toujours vous mettre la puce à l'oreille sur une éventuelle pathologie...

 
 
Les indicateurs du bien être du cheval

Il en va des chevaux comme des hommes, la forme et la santé dépendent du respect des besoins physiologiques propres à chaque espèce. Il est d’autant plus intéressant de voir que la recherche a mis en évidence qu’un mal être, voire une attitude dépressive que ce soit chez l’homme ou l’animal se traduisent par des attitudes physiques et des comportements communs.

Pour ce qui concerne les chevaux, les ingrédients essentiels pour optimiser leur épanouissement sont leurs conditions de vie au sens général et l’influence des techniques d’équitation. Cela nous intéresse puisque nous voulons offrir du bien être à nos animaux et créer une relation par le toucher avec eux dans le même but. De même, lorsque nous proposons à l’animal des techniques de toucher, il est important de lire et de comprendre son attitude afin d’adapter notre pratique. Il faut que nos techniques et notre approche de toucher soient agréable pour lui 

DES CONDITIONS DE VIE NATURELLES A LA DOMESTICATION DU CHEVAL
 

Je vais répéter des choses que beaucoup connaissent mais l’idée est de s’inspirer des bases et parfois les rappels ne sont pas inutiles car toute dégradation de la santé physique et mentale de l’animal passe par l’évaluation du respect de ses besoins. Je vais donc comparer les conditions « naturelles » avec les contraintes de la domestication.

A l’état libre ou naturel, le cheval broute 15 à 16 heures par jour, c’est à dire entre 60% et 80% de son temps. Sa particularité est qu’il se déplace en mangeant. Il se passe 12 secondes entre deux pas et 30000 bouchées par minute. Le rythme de déplacement est donc plutôt tranquille !! Ce rythme est à mettre en relation avec une recherche de diversité alimentaire. Le cheval consomme environ une cinquantaine de types de plantes (herbes, pousses, arbres, feuilles, baies, plantes aquatiques, etc…).

Donc, lorsqu’un cheval vit au box et mange trois repas par jour, il se retrouve dans une situation de stress si nous ne pouvons pas lui proposer un foin varié qu’il va consommer en continu de manière à l’occuper au minimum 60% du temps. L’estomac d’un cheval se retrouve vide après deux ou trois heures de diète. Au bout d’une heure, un estomac vide va générer de l’inconfort, voire de la douleur lorsque les situations sont chroniques. Cela conduit petit à petit à des pathologies que l’on connaît bien comme les coliques et les ulcères gastriques. De même, un cheval qui vit au paddock avec le ventre vide ou dans un pré peu intéressant du point de vue de la variété des végétaux souffrira de problèmes du même type.

Comme nous l’avons dit plus haut, le cheval se déplace lentement en mangeant, et de temps en temps, il se met au trot. Les allures rapides sont liées à la fuite, le stress ou à un événement inhabituel (arrivée d’un nouvel élément, etc). D’autre part, il est intéressant de constater que les chevaux mâles jouent jusqu’à l’âge de 5 ans entre eux tant qu’ils vivent ensemble. Ensuite, ils se séparent pour constituer leur troupeau et restent les seuls mâles de leur groupe. Les juments adultes, elles ne jouent pas. Les mâles adultes n’ont donc plus de compagnons de jeu. On retrouve également ce type de comportement chez les hongres jusqu’à 5 ans. Si l’on voit des chevaux plus âgés jouer ainsi, ce sera généralement à l’initiative d’un élément du troupeau plus jeune. Ces situations de jeux chez les hongres réveilleraient donc des instincts naturels, biologiques…

De ce fait, cela amène à se poser certaines questions sur le jeu. Que penser des chevaux qui sont lâchés au paddock avec leurs congénères quelques heures par jour et qui jouent ou courent pendant des heures ? Le jeu ne serait-il pas l’expression d’une frustration, de l’évacuation d’un stress, d’une vie sociale restreinte ? Dans les groupes de chevaux constitués, la hiérarchie et la vie sociale est claire et rarement exprimée avec exubérance. Les signaux émis sont certes repérables mais discrets. Généralement, c’est en introduisant une ressource limitée que l’on identifie les plus dominants. Lorsque les chevaux ont peu de contacts physiques entre eux, il « discutent » pour établir le rôle social de chacun, jusqu’à ce qu’un ordre hiérarchique s’établisse…
 

Des études ont également été faites sur les comportements en relation avec le type de box dans lequel les chevaux vivent. Il faut vraiment prévoir un box de taille adapté où le cheval peut se coucher, voire se rouler, sinon l’animal ne pourra jamais se reposer complètement. Un cheval qui se sent bien se couche et se roule dans toutes les circonstances. S’il ne le fait pas, c’est qu’il ne se sent pas bien mentalement ou en danger. 
Il est amusant de constater qu’en tant qu’humain, quitte à mettre un cheval au box, on se dit qu’un box avec vue sur l’extérieur où il peut voir ce qui l’entoure va être plus agréable pour lui qu’un box intérieur. Et bien non !! Les expérimentations ont montré que ces chevaux là sont plus atteints de comportements stéréotypiques (tic à l’ours, tic à l’appui, léchage de mur, baillement, comportements répétitifs, etc) que ceux qui vivent en box intérieur. 

De la même manière, il est préférable que les chevaux voient leurs voisins de box en mettant des grilles entre chaque box. Quand on connaît la nature du cheval, ces résultats s’expliquent aisément. Voir l’extérieur sans pouvoir aller l’explorer ou fuir, voir d’autres chevaux sans pouvoir aller à leur rencontre sont autant de stimuli qui se transforment en frustration car il n’y a pas de possibilités d’action ni de mouvement. Ainsi, tout se passe comme s’il valait mieux être « enfermé qu’à moitié dehors » ! Le tic à l’ours serait ainsi une manière d’exprimer la frustration de l’impossibilité de mouvement… Au regard du développement des comportements stéréotypiques, on peut donc déduire de cette étude que la vie en box 23 heures sur 24 n’est pas adapté pour le cheval tout comme les repas fractionnés. 

Pour les chevaux au box, le compromis est donc: un mix pré-box avec une alimentation variée à ingérer pendant 60 à 80% du temps.

Venons en au signes qui montrent que l’état dépressif existe aussi chez le cheval. Cela passe par une posture caractérisée: poids sur l’avant, indifférence à l’homme et aux stimulations diverses, fixité du regard. L’ensemble donne une impression dite de « posture figée ». Cette attitude est caractéristique d’un déficit attentionnel. Le cheval n’est pas dans une attitude propice à l’apprentissage que ce soit d’un point de vue équestre ou pour mettre en place un potentiel de réponses plus important en fonction des situations qu’ils rencontrent dans son environnement.

EVALUER LA FORME PHYSIQUE EN FONCTION DE LA POSTURE PHYSIQUE

Enfin, un autre signe intéressant, les chevaux ayant des problèmes vertébraux sont plus agressifs avec leurs congénères et l’humain. Bref le témoin d’une souffrance qui induit un caractère jugé désagréable !! De plus, ces mêmes chevaux ont une posture physique déterminée. Cela se retrouve chez beaucoup de chevaux montés régulièrement (études sur des chevaux de club et de loisirs) mais beaucoup moins sur les chevaux qui sortent occasionnellement et vivent au pré. L’attitude physique du cheval qui a des problèmes vertébraux est un dos plus plat avec une nuque – encolure creuse. Le cheval en forme est plus rond tant dans son dos et son arrière main que son encolure. Pour caricaturer ces deux images, le premier serait le pur sang qui manque d’état et le second, un poney de nature plus rustique. Evidemment, il convient de nuancer cette rondeur et cette platitude en fonction de la race de l’animal  De plus, le cheval rond, sans problèmes de dos montre davantage d’attention et donc de meilleures disposition à l’apprentissage.

LE LIEN ENTRE LA RELATION A L’HOMME ET L’APPRENTISSAGE

Il est intéressant également de noter que chaque rencontre avec l’homme constitue une mémoire sur la qualité de la relation homme-cheval. D’où l’intérêt de commencer l’éducation tôt et sur de courtes durées. Par exemple, apprendre à un poulain à accepter les soins cinq minutes par jour va permettre d’établir une relation non invasive dès le départ. Dans le même ordre d’idée, des études ont montré que l’utilisation de techniques de renforcement positif par le biais d’une récompense alimentaire favorise une éducation plus rapide. De plus, cette approche génère des comportements où le cheval est moins enclin à utiliser la résistance. Ainsi, tout en renforçant la relation à l’homme, on y trouve un autre bénéfice: la sécurité…

LE LIEN ENTRE LA POSTURE PHYSIQUE ET LE TYPE D’EQUITATION PRATIQUEE

Il s’agit d’une continuité des faits énoncés ci-dessus. Les chevaux montés en club avec des mains hautes qui bougent sur des rênes courtes favorisent la posture du dos plat et de l’encolure creuse, et donc à terme, l’installation de problèmes vertébraux chroniques. De même, lorsque les chevaux subissent une équitation avec des aides peu subtiles, ils vont manifester leur « mauvaise humeur », voire leur inconfort (oreilles en arrière, fouaillement de queue, etc).

Des études ont également montré que si les chevaux qui travaillent ensemble vivent également ensemble, c’est à dire avec une hiérarchie établie, ils peuvent être montés « rênes longues » sans qu’il n’y ait de problème de règlements de comptes entre eux pendant les cours. Cette données est intéressante d’un point de vue sécuritaire notamment pour les écoles d’équitation, les particuliers qui randonnent en groupe avec leurs chevaux, les écuries de concours qui font voyager ensemble des chevaux…

Si l’on rajoute à une équitation inconfortable pour le cheval, un mode de vie inadapté aux besoins fondamentaux de l’espèce, on peut aisément comprendre que le cheval comme tout être vivant ne puisse s’épanouir et devienne désagréable, dépressif, malade, voire dangereux…

 

 
Le sommeil

Le sommeil occupe, en moyenne, 20% de l'emploi du temps journalier du cheval, soit entre 4 et 5 heures par jour.
Ce temps varie en fonction des saisons et de l'âge du cheval : ainsi, le poulain dort plus que l'adulte.
Le sommeil du cheval est divisé en plusieurs petites périodes, réparties dans la journée, qui durent généralement une quinzaine de minutes.

 
 


Il existe trois phases principales de sommeil, qui correspondent à des attitudes caractéristiques :
 

Postérieur au repos

- Le cheval somnole lorsqu'il se tient debout,
la tête basse, souvent avec un postérieur au repos,
posé sur la pointe du sabot.

Les articulations de ses membres comportent un
"système autobloquant" qui lui permet de rester
debout sans efforts. 

Cette position est sécurisante pour lui, car à la moindre alerte, il peut réagir immédiatement. 

De plus, les fonctions vitales comme la respiration et la circulation se font plus facilement debout.

Couché "en vache"

- Lorsqu'il est couché "en vache", le cheval dort d'un sommeil léger
( ou lent ) : les membres repliés sous lui, le nez appuyé au sol,
son activité cérébrale faible, il conserve toutefois un certains tonus musculaire. Cette position est dite "de décubitus ventral".


 
Allongé

- Le cheval, allongé de tout son long, les jambes étendues, s'abandonne à un sommeil profond ou paradoxal.
Dans cette position de "décubitus latéral", il rêve : activité cérébrale intense, aucun tonus musculaire ( atonie ), cette phase de sommeil est très brève : 5 minutes environ.

Si le cheval peut "dormir debout", il lui est pourtant nécessaire de se coucher pour pouvoir atteindre le sommeil paradoxal, qui lui permet de bien se reposer.
Mais les chevaux ne se couchent que lorsqu'ils se sentent en confiance et en sécurité : ainsi, dans les troupeaux sauvages, certains membres dorment pendant que les autres montent la garde pour assurer la survie du troupeau.
Un environnement calme où il a ses habitudes l'aide également à trouver le repos.
S'il dort très peu, le cheval a quand même besoin de son temps de sommeil, nécessaire à sa santé et à son moral.

Et les vôtres ? gros dormeurs?


 
Accrochement de la rotule

Qu'est ce que c'est ? 

Lors de cette pathologie on distingue un cheval avec un de ses postérieurs bloqué en extension avec un pied qui frotte en pince. Bien que ce soit spectaculaire, ce n'est pas douloureux.
Cliniquement, c'est le bord médial de la rotule qui reste bloqué au dessus du tubercule fémorale (fémur). On en déduit alors que la cause de l'accrochement est un problème au niveau du ligament médial.

Les facteurs de l'accrochement de la rotule :
- Une croissance rapide
- Travail dans de mauvaises postures ou sur un cheval trop jeune
- Mauvaise alimentation avec diverses carences
- L'herédité
- Traumatismes ou faux mouvements
- Mauvais sol (trop mou ou dur)

Signes de l'accrochement de la rotule ?
- Postérieur "déboité"
- Boiterie avec un des postérieurs qui traine
- Jambe postérieur en extension
 


(A) A l'appui du membre au sol, la rotule se place sur le haut (entablement) de l'articulation (fémur), membre en extension.

(B) Au lever du membre, pour la marche, la rotule est soulevée de sa situation précédente et peut glisser le long de la poulie. Ce décrochement permet la fixation du grasset, suivie de celle des articulations placées au-dessous (jarret, boulet, phalanges), sans lesquelles le pas ne peut pas s'exécuter.

 
 
 
Dans la plupart des cas, le cheval se décroche lui même la rotule. Essayez de faire reculer le cheval, sinon appelez un vétérinaire ou un ostéopathe en urgence.

Diagnostic ?
C'est le propriétaire qui diagnostiquera cette anomalie puisqu'elle est intermittente. 
Si elle est aiguë et due à un traumatisme ou un faux mouvement, cela se résorbera de soi-même. 
Par contre si elle est chronique, il faudra modifier l'environnement ainsi que les méthodes de travail.

Accrochement de la rotule et Médicament ?
Le vétérinaire peut intervenir dans cette pathologie mais son champ d'action reste faible, un décontracturant peut être administré ainsi que des anti-inflammatoires mais ceux ci ne sont pas forcement utiles étant donné qu'il n'y a pas de douleurs locales.

Dans les cas chronique, il fait des infiltrations, que je déconseille fortement puisque' au fur et à mesure une accoutumance se fera, une faiblesse avec atrophie de la zone arrivera et un cercle vicieux apparaîtra. Dans les cas les plus spectaculaires et chroniques, plusieurs chirurgies peuvent être envisagées (attention au risque de complications), accompagnées de repos, ainsi que de rééducation.

Conseil ?
Pour les jeunes chevaux qui sont souvent travaillés trop tôt et surtout trop intensément. Avant l'âge de 7 ans le cheval grandit et son corps n'est pas complètement mûr. Il est nécessaire de limiter le travail.

Changement :
- De ferrure en cas chronique peut être apporté si le maréchal le pense nécessaire.
- De sol si votre carrière est trop boueuse ou sèche
- De nourriture s'il a des carences, une prise de sang est la bienvenue

Mais l'astuce la plus importante à retenir, c'est un travail de musculation au niveau du genou puisqu'il
renforcera les ligaments, tendons et muscles au niveau de l'articulation et donc diminuer les "crises" ! Un échauffement de 15 minutes minimum au pas est conseillé avant toute reprise ou ballade.
 
Exercices :
- Travail en pente et descente 
- Les barres au sol au pas ou à 20 cm
- Stretching
puis 
- Changement de pied
- Trotting léger
- Massage local avec une huile décontractante

Le travail doit être progressif. Un encadrement auprès d'un professionnel est toujours souhaité pour suivre l'évolution de la pathologie et vous conseiller dans les travaux à effectuer.
 

Des applications d'argile rouge ou verte sont un bon moyen d'apporter des minéraux à la zone touché, la pose d'un cataplasme d'une heure, une fois par semaine.
Thérapies manuelles et accrochement de la rotule ?
Dans les cas aiguës, l'ostéopathe peut venir décrocher la rotule si elle ne se décroche pas d'elle-même.
Dans les cas chroniques, il vous montrera la marche à suivre pour la décrocher vous-même. C'est lui également qui vous indiquera un protocole de travail à suivre. Dans certains cas un kinésithérapeute est encore plus conseillé.
Attention, dans les cas chroniques, un déséquilibre du corps peut subvenir ainsi qu'un arthrose précoce de la zone ! L’ostéopathe redonnera mobilité à l'ensemble de l'animal mais aussi permettra une meilleur circulation des flux et donc de limiter le développement de l'arthrose.

 
 
 
 
 
Mécanisme respiratoire et diaphragme
 
 
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La capacité de respirer, c'est à dire, de faire entrer et sortir de l'air des poumons, est soumise à plusieurs muscles. Notamment, le muscle diaphragme et les muscles intercostaux. 

Lorsque ce dernier recule dans la cavité thoracique, il permet aux poumons de s'agrandir, et donc d'aspirer de l'air (inspiration). A l'inverse, lorsqu'il avance dans la cavité thoracique, il écrase les poumons, et leurs permets de faire sortir de l'air (expiration).

Lorsqu'il effectue ces mouvements de piston, il a un impact sur les viscères (ex: poumons, estomac, intestins,...), mais aussi sur ses deux homologues : le diaphragme scapulaire et le diaphragme thoracique. 

Ces deux diaphragmes sont composés de plusieurs structures musculaires, ils ne sont donc pas UN muscle, mais plutôt une sorte d'enveloppe, contrairement au muscle diaphragme, qui lui est UN muscle ET une enveloppe. 

Les schémas vous montrent qu'ils sont entraînés par le mouvement du muscle diaphragme. Ainsi, l'harmonie de la respiration réside dans la mobilité des trois diaphragmes. 

Or, chaque diaphragme est lié à plusieurs unités anatomiques, et si l'un d'elle est verrouillée, elle entravera son mouvement. 

Ainsi, par exemple, un verrouillage mécanique d'une articulation, peut entraîner une mauvaise respiration ...

 

 
  



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