Excellent pour guérir les plaies
Le miel est un puissant antibactérien et cicatrisant.
Appliqué sur une plaie, il absorbe les déchets et tissus morts provenant de la plaie et favorise la formation du tissu sain. Il a des vertus antibiotiques, puisqu’il agit fortement contre les bactéries, ce qui diminue considérablement les risques d’infection. On peut d’ailleurs utiliser le miel sur des plaies infectées, ou non.
Le miel permet une cicatrisation bien plus rapide et nette que ce que l’on peut trouver en pharmacie.
En gros, le miel nettoie, désinfecte et cicatrise les plaies. Que demander de mieux ?
Le miel agit de la même manière avec les brûlures, et il permet de réduire la douleur.
De plus, le miel est à mon sens bien mieux pour nos chevaux que les pommades et compagnie, puisqu’on peut en badigeonner leur plaie sans s’inquiéter qu’ils en ingèrent ou non, contrairement aux pommades qui sont nocives en cas d’ingestion.
De nombreuses autres vertus
Le miel renforce le système immunitaire.
Il renforce la digestion et aide àlutter contre les ulcères d’estomac. Il agit un peu comme un pansement.
Il est aussi bon pour les muscles, pour récupérer de courbatures par exemple ou encore de crampes. Le miel est un aliment connu des sportifs, afin que leurs muscles récupèrent mieux. Nos chevaux ne sont-ils pas des sportifs, eux aussi ?
Enfin, il est un calmant naturel pour les nerfs. Idéal pour un cheval un peu stressé.
Le miel est également reconnu pour ses vertus apaisantes quand il s’agit de la toux de nos chevaux.
Comment l’utiliser ?
Quand vous retrouvez votre cheval avec une petite blessure, appliquer le miel directement sur la plaie et laisse tel quel. La plaie est « jolie » dès le lendemain. En cas de grosse plaie, nettoyer avec de l’eau histoire d’enlever d’éventuelles grosses saletés, puis appliquer du miel. Si la plaie est à portée de la bouche du cheval, mieux vaut mettre un pansement, parce que certains gourmands pourraient bien lécher le miel, et par la même occasion, abîmer la plaie.
Si c’est pour une application interne, alors donner le miel dans la ration du cheval s’il refuse de prendre le miel seul. Il est en effet préférable de donner le miel avant que le cheval ne mange, dans le cas d’ulcères notamment, afin que le miel puisse agir comme un pansement sur les parois de l’estomac.
Quelle variété ?
Il existe une foule de variété de miels !
Les miels de lavande et tilleul par exemple, sont utiles pour combattre la nervosité. Le miel d’aubépine est efficace pour les courbatures et douleurs musculaires. Le miel d’eucalyptus est recommandé pour calmer la toux. Le miel d’acacia est bon pour le système digestif. Mais le miel guérisseur par excellence, c’est le miel de thym. Il y a aussi le miel de Manuka, qui a un pouvoir cicatrisant bien plus fort que n’importe quel autre miel. Le hic, c’est que c’est un miel qui provient de Nouvele-Zélande et qu’il coûte bonbon. Le miel de thym fait donc bien l’affaire ! | |
Mise en garde
Bien que ce soit un aliment naturel, tous les miels ne se valent pas. Il faut préférer le circuit cours, autrement dit, trouver le miel directement sur les marchés locaux, vendus par les apiculteurs eux-mêmes.
En effet, les miels que l’on trouve dans les rayons de nos supermarchés proviennent en partie de Chine. Or, ce que l’on retrouve dans ce miel prouve qu’il y a un manque d’hygiène certain et qu’il contient des substances dangereuses pour notre organisme (et inévitablement pour celui de notre cheval). Se méfier donc des prix bas.
La nature nous offre vraiment de belles choses…